Le Pixel 8a sera disponible à compter du 14 mai. Avant de vous proposer l'intégralité de notre test du nouveau smartphone signé Google, faisons le point sur l'un de ses atouts phares : son écran, passé par nos laboratoires.
Le Pixel 8a, officialisé une semaine avant la Google I/O, incarne l’offre du géant américain en matière de smartphones de milieu de gamme. L’appareil s’appuie sur une fiche technique que nous avons récapitulée à son annonce, et qui inclut notamment une puce Tensor G3 déjà éprouvée au sein des Pixel 8 et 8 Pro, mais aussi un espace de stockage revu à la hausse (128 ou 256 Go), un double module photo, une batterie de 4492 mAh et un écran Oled de 6,1 pouces. Avant de vous livrer l’intégralité de notre test labo et la notation complète de l’appareil, voici ce qu’il faut retenir du Pixel 8a en matière d’affichage.
D’un point de vue technique, le Pixel 8a semble peu innover, du moins si on le compare au Pixel 7a. Il s’appuie toujours sur la technologie Oled, propose la même définition de 1080 x 2400 pixels et la même diagonale de 6,1 pouces, pour une résolution maintenue à 430 ppp. Toutefois, un élément d’importance permet au smartphone de se démarquer de son prédécesseur : il ne plafonne plus à 90 Hz, mais propose un taux de rafraîchissement variable jusqu’à 120 Hz. Il n’est pas question de LTPO, et ce taux oscille uniquement entre 60 et 120 Hz.
Une luminosité accrue
C’est au rayon de la luminosité que Google, qui n'avait pas fait de promesses dans ce domaine concernant le Pixel 7a, revoit sa copie, en annonçant jusqu’à 1400 cd/m² en haute luminosité, et 2000 cd/m² en HDR. Et de fait, si le Pixel 7a n’avait pas excédé sous nos sondes les 774 cd/m², son successeur fait bien mieux : nous avons mesuré un maximum de 1507 cd/m² en mode standard. Une excellente performance pour sa catégorie tarifaire, qui le classe d’ailleurs au-dessus d’un Galaxy A55 de Samsung, l’un de ses concurrents directs. De quoi compenser une réflectance dans le sillage de ses compétiteurs, puisque nous l’avons mesurée à 46,36 % (0,5 % de moins que le Pixel 7a). Ajoutons que nous n’avons pas mesuré une luminosité supérieure lorsque nous avons soumis au smartphone notre mire HDR habituelle.
Au plus bas, notons que cet écran est capable de descendre jusqu’à 1,9 cd/m², dans la moyenne de sa catégorie.
Une calibration toujours maîtrisée
Cette luminosité maximale très appréciable ne serait rien sans une calibration aussi probante que celle du Pixel 7a qui, l’an dernier, s’était montré très maîtrisée. Son successeur ne démérite pas puisque, avec le mode Couleurs adaptatives, nous avons relevé une température des couleurs de 6770 K, assez proche de la norme de référence (6500 K), ainsi qu’un delta E de 2,8. Si on a vu plus bas, il se situe sous les 3, seuil en-deçà duquel les dérives ne sont pas perceptibles à l’œil ; le rouge, qui constitue l’un des éléments de ce delta E, atteint pour sa part 3,7.
C’est toutefois, comme sur le Pixel 7a, grâce au mode Couleurs naturelles que l’on tire le meilleur de cette dalle. Le smartphone se contente alors d’un delta E de 1,2 traduisant des couleurs très homogènes, et une température des couleurs se maintenant peu ou prou (6795 K).
Dans l’ensemble donc, Google propose cette année un écran bien plus satisfaisant que celui adopté une année plus tôt, grâce à une luminosité en nette hausse, qui accroît le confort d’utilisation de son smartphone. Avec un temps de rémanence nul, un contraste presque infini et un retard tactile bas (53 ms), cet écran se classe parmi les plus convaincants au sein du paysage du milieu de gamme.
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